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Code d’éthique

Voici le code d’éthique du Trait d’Union Montérégien.
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Rapport d’activités

Voici le dernier rapport d’activités du Trait d’Union Montérégien.
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Témoignages de bénévoles

Mon expérience de jumelage au Trait d’Union Montérégien est née d’un élan du cœur, d’un désir d’aider une personne qui avait perdu le goût de vivre et que je voyais s’enfoncer peu à peu dans un isolement affectif des plus nuisibles.

La perte de valorisation qu’elle ressentait devant le fait de ne pas arriver à se sortir d’une profonde dépression et le constat de la souffrance de ses proches impuissants à l’aider la portaient à se retirer en elle.

Je travaillais à l’hôpital dans le département où elle était hospitalisée à ce moment et je commençais des études en psychologie. J’étais – et je suis toujours – une inconditionnelle de Carl Rogers, pour qui une relation d’acceptation inconditionnelle, empathique, chaleureuse et sans jugement, constitue un moyen puissant et essentiel à la résolution des conflits intérieurs, au déblocage affectif, à l’évolution vers une plus grande liberté d’être et à la réalisation de son plein potentiel.

Animée par cette conviction profonde, et d’une de mes plus grandes valeurs, le partage, je me suis rendue aux soins intensifs où cette personne était hospitalisée à la suite d’une tentative suicidaire. Je lui ai proposé une relation amicale, sans attente, sans jugement, en l’acceptant inconditionnellement telle qu’elle était, au point où elle en était.  Elle a accepté.  C’était en juin 1988.

Au début je la voyais à l’hôpital. Puis, dès qu’elle a eu la permission de sortir, nous allions nous promener, nous asseoir dans la balançoire pour jaser, nous rendions au cinéma ou chez moi partager un repas avec ma famille.

Le jumelage s’est poursuivi durant trois ans, à raison de deux rencontres par semaine, et une quatrième année, à raison d’une activité par semaine en raison de mon départ de la ville pour étudier à l’extérieur.

Lors de cette quatrième et dernière année, notre sortie du vendredi soir au cinéma était attendue avec impatience de part et d’autre.

Le jumelage a pris fin en août 1992 alors que je terminais mes études et que ma filleule entreprenait les siennes, à l’Université de Montréal.

Huguette, première bénévole du Trait d’Union Montérégie

Témoignages de participants

Il me fait plaisir d’être utile à votre organisme qui, je le souhaite, aura longue vie auprès des gens en souffrance psychologique. Il m’est difficile de mettre des mots sur ce que les émotions vécues à ce moment difficile de ma vie ont imprimé en moi. D’abord, une tristesse profonde accompagnée d’un désarroi intense où je ne trouvais aucune porte de sortie. Hospitalisée en psychiatrie à l’automne 1985, je côtoyais bien sûr les autres patients, mais j’aimais le sourire chaleureux d’Huguette, alors réceptionniste en poste à l’Hôpital Honoré-Mercier. Je remarquais sa bienveillance généralisée auprès de tous les patients, même les plus difficiles.

Après les traitements (médicaments divers) et la rencontre régulière d’un psychologue en place, je ne voyais aucune amélioration. Je me refermais de plus en plus et, après de nombreuses tentatives de suicide ratées, trois ans plus tard, aux soins intensifs, au sortir d’un coma de trois jours, j’ouvre les yeux avec, à mes côtés, Huguette, qui à ma grande surprise m’offre son aide.

J’avoue que je n’y croyais pas beaucoup. Je lui réponds donc que je ne veux pas lui faire perdre son temps.  Elle me dit que c’est son affaire et que je n’ai pas à me soucier de ça. Étant donné qu’elle m’inspirait confiance et qu’elle ne mettait aucune pression, cela m’a encouragée à me laisser aller dans cette expérience à deux où je pourrais peut-être trouver une issue à mon état.

Tout s’est déroulé en douceur, dans le respect mutuel du rythme de chacune. Elle n’a pas compté son temps dans cette entreprise et je n’ai jamais senti un découragement chez elle, vu la « lente » progression vers la « guérison ».

Je crois fermement qu’il faut, de part et d’autre, une certaine dose « d’atomes crochus » pour parvenir à un résultat positif (c’est mon avis, bien sûr). Jamais un membre de la famille n’aurait pu arriver au même résultat vu l’implication filiale, l’impuissance ressentie à aider et l’incompréhension de mon état. La maladie mentale reste et restera incompréhensible pour ceux et celles qui n’en n’ont jamais fait la douloureuse expérience.

Après m’être prêtée à différentes formes d’exercices d’écriture de mon ressenti quotidien, d’analyses de rêves, de sorties au cinéma, de lectures variées (livres de bibliothèque apportés par Huguette) pour retrouver ma concentration (difficile avec une lourde médication), je commençais à entrevoir une petite lueur d’espoir. Enfin, l’échange de confidences mutuelles sur nos expériences de vie,m’a fait voir et comprendre que la vie est un parcours difficile pour chacun et que c’est ça, « vivre ».

Quand on ne trouve plus la force de combattre et qu’on se retrouve seul devant l’adversité, il ne faut pas se surprendre qu’il y ait tant de suicides. J’ai eu la chance et le privilège de rencontrer mon « ange gardien » en personne : Huguette, pour qui j’ai le plus grand respect et une affection profonde. J’ai ressenti son côté authentique et sa vulnérabilité, ce qui fait pour moi qu’on est un « vrai humain ». Cette façon d’être a été pour moi décisive dans mon implication dans le travail à faire sur moi-même. Elle n’aurait pu trouver mieux dans la façon de me rejoindre.

Pour conclure, je peux vous assurer qu’il ne faut parfois qu’une seule personne significative dans la vie pour retrouver la confiance nécessaire pour poursuivre son cheminement personnel. Bien sûr, il y a eu et il y aura d’autres embûches, mais le fait de savoir que j’ai compté vraiment pour quelqu’un (Huguette) me donne la force et le réconfort nécessaires pour faire confiance à la vie. Le seul mot qui résume le difficile passage de cette vie où parfois tout nous semble vain et inutile, c’est « Espoir ».

Un ange, un jour, passera dans votre vie. Bien sûr il vous faudra le reconnaître et faire preuve de « patience », mais quand cela arrivera, il laissera une trace indélébile dans votre cœur et dans votre âme. Le seul fait de l’avoir en mémoire vous réconfortera à coup sûr. Je ne peux donc que souhaiter que votre organisme rende justice aux aidants et essaie de démystifier la maladie mentale par tous les moyens à sa disposition.

Je suis la preuve tangible qu’on peut s’en sortir quand quelqu’un quelque part décide de nous tendre la main. Merci à Huguette pour son support et de m’avoir permis de «revenir à la vie » en retrouvant une existence normale et active (je travaille), et ce, sans médication. Une attention spéciale à Gaston Marchand, travailleur social. Longue vie à votre organisme et souhaitons-nous la paix dans notre cœur et dans le monde.

Céline, première participante jumelée du Trait d’Union Montérégien

Projets du TUM

Portaits d’aînés 

Dans une société qui valorise la jeunesse, Portraits d’aînés se présente comme une occasion de mettre en lumière la richesse de l’expertise, du savoir et de l’expérience de vie de nos aînés. À travers des rencontres riches en anecdotes et en souvenirs, le portraits de dix aînés membres de l’organisme ainsi que le profil de neuf participants âgés de plus de 55 ans en attente de jumelage se dévoilent à nous.

Publiés dans les médias locaux, ils révèlent les défis rencontrés par les personnes vieillissantes mais également leurs réussites et leurs contributions à la société. Une invitation à faire preuve de plus d’ouverture et de considération envers nos aînés.

Le Trait d’Union Montérien tient à remercier le programme Nouveaux horizons pour les aînés pour son appui à la réalisation de ce projet.

Pour faire  la rencontre des aînés du TUM, cliquez sur les noms ci-dessous :

(Francine)(Ginette)(Jacinthe)(Jean-Guy)(Julie)(Lisette)(Mariette)(Nicole)(Robert)(Yvette)

L’art pour l’inclusion

Entre juillet 2019 et juin 2021, 13 participants aux activités de l’organisme Le Trait d’Union Montérégien ont participé à des ateliers d’art-thérapie et d’initiation aux techniques de peinture acrylique, ainsi qu’à l’organisation d’un vernissage. Accompagnés par une art-thérapeute, ils ont utilisé l’art comme outil de communication et d’exploration de soi en découvrant le pouvoir symbolique des images à travers différents médiums.

S’appuyant sur des critères qui vont bien au-delà de la recherche de l’esthétique, la démarche favorisait la recherche de plaisir, la liberté, la réflexion, l’ouverture ainsi que l’affirmation et l’estime de soi.  En effet, ce projet représentait, pour les participants, l’occasion de s’exprimer à travers l’art, de partager leur expérience de vie, d’apprendre à se connaître dans toute leur diversité, de créer des liens et de s’évader du quotidien.

Le projet a fait l’objet d’une exposition présentée en juin 2021. Pour en savoir plus sur le projet et admirer les œuvres, cliquez ici.

Le Trait d’Union Montérien tient à remercier le ministère de la Culture et des communications pour son appui à la réalisation de ce projet.

Fenêtre sur l’espoir

« Fenêtre sur l’espoir » est une murale réalisée par les membres du Trait d’Union Montérégien en (année), aidée par une professeure d’art plastique, madame Madeleine St-Jean de la polyvalente Hyacinthe-Delorme et quelques-uns de ses étudiants.

Situé au coin des rues Bourdages Nord et des Cascades à Saint-Hyacinthe, la murale s’inspire de ce que représente le jumelage pour trois participants du Trait d’Union Montérégien qui ont bien voulu témoigner de leur expérience auprès de la professeure et de leurs étudiants.

Le Trait d’Union Montérérien remercie la ville de Saint-Hyacinthe, la Polyvalente Hyacinthe-Delorme ainsi que les entreprises le Centre de la Couleur et Peinture Gliden pour leur appui à ce projet.

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Prendre soin de sa santé mentale

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On parle de nous

Les articles de presse du TUM 

Devenir bénévole!

Le bénévolat au Trait d’Union Montérégien prend habituellement la forme d’un jumelage avec une personne désirant briser son isolement. Il peut d’agir d’un aîné isolé, d’une personne vivant avec des troubles d’anxiété ou de dépression ou d’une personne qui désire du soutien à la suite d’une hospitalisation en psychiatrie afin de reprendre confiance en elle et en ses aptitudes.